Le choix des entreprises et la responsabilité de l’architecte?

Choisir un architecte n’est pas un chose facile. Celui-ci est chargé par le client (appelé maître d’ouvrage) de concevoir le projet architectural (Source: Ordre des architectes).

La méthode

Afin de réaliser au mieux votre projet, l’architecte doit pour cela choisir les différents corps de métiers qui réaliseront les travaux (maçonnerie, plomberie, électricien...). Suite à votre demande, l’architecte réalisera des demandes de devis auprès de différentes entreprises du bâtiment susceptible de répondre aux obligations du chantier. Il faudra ensuite comparer les devis afin de choisir l’entreprise capable de remplir des exigences de qualités, de rapidités mais aussi le meilleur rapport qualité-prix. De plus, l’architecte doit être en mesure de déceler les oublis ou les exagérations de chaque prestataires. Celui-ci viendra ensuite vous proposer les différentes entreprises sélectionnées et vous aidera à choisir les bon prestataires.

Les conseils

Un architecte établit depuis plusieurs années aura l’habitude de travailler avec des entreprises qu’il connaît. Cependant, rien ne vous interdit de vous renseigner au près d’entreprise que vous connaissez. Cela permettra de vous faire une idée précise de la réalité du marché. Il convient de plus de se méfier des prix des très bas car cela peut signifier que les travaux seront bâclés. Prendre un architecte ayant une clientèle importante et établit depuis longtemps peut être gage de sécurité.

Enfin, l’architecte ne doit pas choisir une entreprise non assurée et/ou en difficulté financière car sinon celui-ci engage sa responsabilité (article 1147 du code civil).

La responsabilité d’un architecte

Celle-ci peut être mise en cause à 2 moment

Pendant les travaux

En cas de non respect du contrat établit entre l’architecte et le maître d’ouvrage, la responsabilité de celui peut-être mise en cause.

Après la réception des travaux

Pendant une période de 10 ans après réception des travaux, l’architecte est tenu responsable des dommages qui compromettent la solidité de l’ouvrage ou qui le rendent impropre à sa destination (article 1792 du code civil)